Statistique cambriolage : toutes les données pour mieux se protéger
En France, près de 600 logements se font cambrioler chaque jour.
Derrière ce chiffre alarmant, se cache une réalité souvent minimisée : le cambriolage n’est pas un hasard, mais un acte ciblé, qui répond à des logiques précises de lieux, de moments, et d’opportunités. Or, en prenant connaissance de ces logiques, il est possible de s’en protéger.
À travers les dernières statistique cambriolage disponibles, nous vous proposons un décryptage complet de la menace : où, quand et comment les cambrioleurs opèrent ? Quels profils de logements sont les plus exposés ? Et surtout, quelles sont les protections réellement efficaces pour y faire face ?
Car en matière de sécurité, l’information est votre première défense face à la réalité mise en lumière par chaque statistique cambriolage…

Statistique cambriolage : les chiffres clé du cambriolage en France
Volume global et évolution
En matière de cambriolage, chaque statistique cambriolage révèle une facette inquiétante du phénomène. En 2023, 217 100 cambriolages de logements ont été enregistrés en France dans le bilan du Service statistique ministérielle de la sécurité intérieure. Soit une hausse de +3 % par rapport à l’année précédente. Un chiffre en hausse, malgré le large éventail des dispositifs de sécurité mis en œuvre par les particuliers et les collectivités.
Mais ce chiffre officiel n’est qu’une partie visible du phénomène. En effet, une majorité des victimes ne vont jamais porter plainte auprès de la police. Selon les enquêtes les plus récentes, seules 50 % des personnes ayant subi un vol ou une tentative de vol avec effraction dans leur résidence principale indiquent avoir porté plainte. Autrement dit, près de 5 victimes sur 10 gardent le silence, soit par découragement, soit en raison de la crainte des démarches ou parce que l’intrusion n’a pas été visible et sans dommages.
Cette sous-déclaration massive rend le phénomène d’autant plus difficile à discerner. Elle cache en outre une réalité inquiétante, celle que le cambriolage demeure largement sous-évalué ce qui biaise chaque statistique cambriolage officielle, mais aussi la perception collective de ce risque.

Cette tendance à la hausse s’inscrit dans un contexte où les cambrioleurs se révèlent de plus en plus opportunistes et organisés, n’hésitant pas à exploiter les failles de sécurité les plus minimes.
Le développement des objets connectés et des systèmes d’alarme n’a pas éradiqué le risque, mais a plutôt modifié les façons d’agir des cambrioleurs : aujourd’hui, la rapidité et la discrétion priment, et la majorité des cambriolages durent moins d’un quart d’heure.
Répartition géographique des cambriolages en France
L’analyse géographique des statistique cambriolage montre une répartition inégale sur le territoire. Certaines zones sont plus exposées que d’autres. La densité de population, l’anonymat urbain et l’accessibilité des habitations sont des facteurs qui expliquent ce phénomène.
Les grandes agglomérations sont des cibles privilégiées
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2023, la moyenne nationale est de 5,9 cambriolages pour 1000 logements est une statistique cambriolage qui interpelle. Mais ce taux est nettement plus élevé dans les villes les plus grandes :
- À Paris, ce taux s'élève à 7.8 cambriolages pour 1 000 logements
- Dans les agglomérations de plus de 200 000 habitants, il reste également élevé avec 11,46 pour 1 000
Les raisons sont multiples. En milieu urbain dense, il est plus aisé pour le cambrioleur de se fondre dans la masse, de repérer les habitudes et d’intervenir en toute discrétion. Les immeubles collectifs offrent souvent un grand nombre de points d’accès (portes d’entrée, balcons, caves) et les mouvements de va-et-vient de la population rendent la détection d’un intrus plus difficile.

Les zones rurales sont moins touchées, mais pas épargnées
À l’inverse, on note un taux de cambriolage de 4,1/1 000 logements dans les campagnes. Cela ne veut pas dire qu’elles sont « à l’abri » de tout risque mais que les cambrioleurs y agissent différemment. Les maisons y sont souvent plus isolées ce qui peut dissuader certains intrus mais en attirer d’autres, motivés par la discrétion du lieu de l’opération.
Dans ces secteurs, le temps d’absence des occupants prolongé, notamment en journée comme pendant les vacances, constitue un élément augmentant le risque. D’ailleurs l’intervention des forces de police (ou de gendarmerie) est souvent plus longue.
Quand se produisent les cambriolages ?
Savoir quand les cambriolages se produisent, c’est savoir comment se protéger. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les cambriolages ne se produisent pas majoritairement la nuit mais plutôt quand… le logement est vide. Les données disponibles mettent en lumière des habitudes bien établies chez les cambrioleurs.
Des périodes de l’année à haut risque
Certains mois sont plus à risque, comme en témoigne chaque statistique cambriolage saisonnière. On retrouve notamment :
- Les mois de décembre (10 %), août (9,7 %) et février (10,4 %) : ces pics correspondent aux vacances scolaires et aux fêtes de fin d’année durant lesquelles les domiciles sont souvent laissés inoccupés plusieurs jours de suite.
Ces périodes sont bien identifiées par les cambrioleurs, qui multiplient en amont les repérages pour repérer les habitations laissées vides. Un détail comme une boîte aux lettres débordante ou des volets restés fermés en journée peuvent suffire à signaler une absence prolongée.
Pour mieux vous protéger des cambrioleurs, il est important de prendre connaissance du délai entre repérage et cambriolage ainsi que tous les signes annonciateurs (qui sont expliqués dans ce guide).

Quels sont les jours les plus à risque ?
Les données mettent aussi en évidence une tendance de cambriolage en fonction des jours de la semaine :
- Les lundis (18,9 %), les mardis (15,2 %) et les samedis (14,9 %) sont les jours les plus ciblés.
Le jeudi et le vendredi arrivent aussi en bonne position selon certaines études, notamment parmi celles menées en régions.
Les jours de la semaine ne sont pas choisis au hasard, les statistique cambriolage révèlent alors des pics qui correspondent à des rythmes de vie prévisibles (début de semaine, départ en week-end), qui, d’une manière ou d’une autre, peuvent orienter la planification d’une effraction.
Des intrusions majoritairement en journée
Sur plus de 3100 intrusions constatées en 2023 il ressort que les intrusions ne sont pas exclusivement nocturnes, puisque :
- 42 % des intrusions ont lieu dans l’après-midi (le plus souvent entre 12 h et 18 h),
- 37 % pendant la nuit, souvent le soir ou au petit matin,
- 21 % le matin, entre le départ pour le travail et la fin de matinée.
On constate alors que les cambrioleurs visent en premier lieu les moments de la journée où les logements sont inoccupés : heures de bureau, week-end et trajets scolaires. Pour cela, des absences même de courte durée sont à envisager comme des fenêtres d’opportunité pour les intrus.
Finalement, le cambriolage repose sur un principe d’opportunité temporelle. L’absence des occupants, même courte, constitue un enjeu majeur. D’où la nécessité d’une protection active à toute heure ! Simulateur de présence, télésurveillance, alarme connectée… chaque minute gagnée peut faire la différence.

Le conseil ProtectHome : Bien que les cambriolages la nuit soient moins fréquents que les cambriolages en journée, il est important de savoir comment réagir. En effet, si un cambriolage se produit la nuit, il y a de fortes chances que vous soyez présent à ce moment-là. Ainsi, il est important de savoir que faire en cas de cambriolage la nuit afin que vous puissiez vous protéger du voleur et ne pas vous mettre en danger. Vous pouvez consulter notre guide afin de vous préparer au mieux pour votre sécurité. |
Analyse des comportements des cambrioleurs
Modes opératoires et durée moyenne
Pour protéger efficacement un logement, il est essentiel de comprendre comment agissent les cambrioleurs. Même s’ils ne manquent ni d’imagination ni d’audace, leurs méthodes restent généralement simples, rapides… et très efficaces. La variété de méthodes dépend essentiellement de la nature de la maison et du niveau de protection de la résidence, mais certaines constantes se dégagent.
Les cambrioleurs privilégient avant tout la discrétion et la rapidité. Voici les modes opératoires les plus fréquemment observés :
- Forçage de la porte d’entrée (pied-de-biche, tournevis, arrachement de serrure), notamment avec des techniques telles que le bumping ou la casse
- Fracture d’une fenêtre ou d’une baie vitrée, en particulier à l’arrière du logement ou dans les zones peu visibles
- Intrusion par le toit, le balcon ou les étages supérieurs, dans les immeubles ou maisons mitoyennes
- Utilisation de clés volées ou d’informations recueillies sur les réseaux sociaux (annonce d’absence, géolocalisation…)
Dans les immeubles, les parties communes (caves, halls d’entrée, escaliers mal surveillés) constituent des zones propices pour le repérage mais aussi pour se cacher temporairement. En zone pavillonnaire, le jardin ou le garage seront souvent le point d’entrée utilisé.
Certains agissent seuls, profitant d’une opportunité tandis que d’autres font preuve d’une certaine organisation en petits groupes : pendant que l’un surveille les abords, l’autre entre puis fouille méthodiquement le logement.

Par ailleurs, le mythe du « cambriolage long et minutieux » est largement dépassé. En effet, voici une statistique cambriolage marquante : la durée moyenne d’un vol est inférieure à 12 minutes.
Quels sont les points de pénétration dans le logement ?
Selon l’étude de l’observatoire de la sécurité des foyers en 2022 de mise à jour partielle du Livre blanc du Cambriolage - 2023, voici quels étaient les points d’accès privilégiés par les cambrioleurs :
- Porte : 61.1 %
- Porte-fenêtre : 17.8 %
- Fenêtre : 11.9 %
- Points de pénétration multiples : 4.2 %
- Véranda : 2.1 %
- Portail uniquement : 1.8 %
- Grillage / clôture uniquement : 1.1 %
Ainsi, on remarque que près de 2 cambrioleurs sur 3 passent par la porte d’entrée. De plus, selon une étude de la SSMSI basée sur les infractions enregistrées par la police et la gendarmerie en 2019, on remarque que les logements les plus visés sont les résidences principales (60%).

Tentatives vs cambriolages aboutis
Tous les cambrioleurs ne réussissent pas dans leurs tentatives. Et c’est une très bonne nouvelle ! En 2023, 40 % des cambriolages constatés ont échoué, informe le ministère de l’Intérieur. Autrement dit, près d’un cambriolage sur deux échoue, principalement grâce à la présence de systèmes de sécurité, à l’intervention rapide des forces de l’ordre ou à la vigilance du voisinage.
Les échecs ne sont en aucun cas dû au hasard : ils sont le fruit d’une protection active et bien réfléchie. Différents éléments peuvent faire la différence :
- Un système d’alarme qui fonctionne de manière audible ou silencieuse
- Une porte blindée, impossible à ouvrir rapidement
- Des systèmes de protection pour les accès
- Un éclairage extérieur avec détection du mouvement
- La vidéosurveillance, visible ou discrète
- Des réflexes de sécurité : ne pas cacher ses clés à l’extérieur, simuler une présence, entretenir de bonnes relations de voisinage.
Ces dispositifs non seulement compliquent l’entrée mais en plus dispersent l’attention du cambrioleur tout en lui provoquant un niveau de pression psychologique. Moins il a de temps, plus le risque de se faire repérer est grand. Et par conséquent, il sera beaucoup plus tenté de renoncer à son intrusion.
Malgré tout, dans 60 % des cas, l’intrusion finit par aboutir. Cela signifie que le cambrioleur est entré dans le logement, l’a fouillé, a pris ce qui pouvait avoir de la valeur et est reparti avec son butin. Dans ce type de situation, on retrouve souvent comme explication l’absence de moyens de protection ou bien leur faiblesse. En effet, une porte d’entrée standard, des fenêtres sans fermetures renforcées ou une alarme absente laissent le champ libre à l’intrus aguerri.
Il faut savoir qu’un système d’alarme permet de réduire la probabilité d’un succès de 58 %, selon l’Observatoire national de la délinquance (ONDRP). Dans le cas où plusieurs systèmes seraient mis en œuvre, les probabilités d’échec augmentent considérablement. Dans un appartement sous protection d’une alarme, d’un digicode et d’une porte blindée, par exemple, ces probabilités peuvent atteindre jusqu’à 85 %.

Quels systèmes de sécurité sont efficaces selon les statistique cambriolage
L’alarme : une première ligne de défense
Comme on vient de le voir, face aux risques de cambriolage, l’alarme est l’une des solutions les plus efficaces pour protéger son logement. Non pas qu’il s’agisse d’une barrière physique, mais d’un moyen de dissuasion psychologique efficace, qui généralement ne laisse évidemment pas indifférent le cambrioleur. D’autant que l’efficacité de son effet dissuasif est généralement assez bien prouvé par des études.
Les effets d’une alarme sont largement prouvés par les statistique cambriolage de l’étude Grand Angle n° 40 de l’ONDRP, publiée grâce à l’IHEMI. En effet, elle peut agir à de nombreux niveaux dans le processus d’intrusion, du repérage jusqu’à la tentative de vol.
- Ainsi, l’étude révèle que la probabilité qu’un logement soit ciblé par un cambrioleur diminue de 30 % dès la phase d’observation si le cambrioleur remarque la présence d’une alarme.
- Lors de la supposé tentative d’intrusion, l’alarme réduit de 34 % le risque de cambriolage dans une maison, et de 47 % dans un appartement. Ce pourcentage démontre que l’alarme constitue une barrière significative, décourageant de nombreux cambrioleurs au moment critique de l’effraction.

Finalement, l'alarme joue un rôle stratégique sur plusieurs niveaux : en amont, en cours éventuellement ou même en aval de l’intrusion. Bien évidemment, son efficacité n’atteindra réellement son plein potentiel qu’en l’intégrant dans une logique d’un système de sécurité d’ensemble.
Combiner les dispositifs pour une meilleure efficacité
L’alarme constitue un bon premier rempart contre les cambriolages. Cependant, la combinaison de dispositifs de sécurité est beaucoup plus efficace et protège mieux votre habitation. L’efficacité d’un système de sécurité augmente avec le nombre de protections pouvant être mises en place.
L’efficacité des protections blindées
Selon l’ONDRP, la combinaison alarme + porte blindée fait partie des systèmes de sécurité les plus efficaces. Ses avantages sont :
- 66 % en moins de risque de cambriolage dans une maison
- 47 % en moins de chance que le cambriolage réussisse dans l’appartement
La porte blindée est une barrière physique qui rend l’effraction plus dure, plus compliquée et plus longue. L’alarme, elle, entre en scène lors de la tentative d’effraction, déclenchant ainsi immédiatement l’alerte pour faire obstacle à l’intrus, ce qui empêche l’intrus de prolonger son action.
Cependant, installer une porte blindée nécessite un investissement plutôt onéreux. Pour obtenir un niveau de protection similaire, il est possible d’installer un cylindre haute sécurité, d’une marque experte telle que Abus ou Vachette, avec une poignée blindée. Ainsi, pour un budget bien plus accessible, vous pouvez renforcer efficacement la sécurité de votre porte d’entrée.

Les autres dispositifs : caméras, détecteurs et éclairage extérieur
Parallèlement à l’alarme et à la porte blindée, le dispositif de sécurité peut être complété par plusieurs autres éléments :
- Les caméras de surveillance associées à un bon éclairage représentent une protection visible et permettent de dissuader le cambrioleur qui va prendre un risque à entrer : l’intrusion est à la fois risquée et traçable.
- Les détecteurs de mouvement couplés à un éclairage extérieur avec détection automatique sont particulièrement efficaces pour dissuader la nuit, une des périodes d’intrusion préférée des cambrioleurs. Un éclairage qui s’allume instantanément à l’approche d’un intrus a un effet dissuasif immédiat.
- Les volets roulants ou les fenêtres sécurisées renforcent la protection des points d’accès les plus sensibles. Ces éléments associés à des détecteurs d’ouverture rendent l’accès à l’intérieur du logement plus complexe et plus difficile.

Se protéger intelligemment : que retenir des données ?
Adopter des habitudes simples
Au-delà des matériels présentés, les comportements des occupants ont une importance capitale dans la lutte contre le vol par effraction, car une maison bien équipée peut être malgré tout vulnérable si les gestes de sécurité élémentaires ne sont pas intégrés dans le quotidien des occupants. Or, dans une certaine mesure, le comportement de ces derniers représente la principale faille sur laquelle les cambrioleurs s’appuient pour agir.
Cela peut paraître évident, mais de nombreux cambriolages ont lieu par des points d’accès... laissés ouverts. Donc, il est important de toujours faire attention à :
- Toujours fermer toutes les fenêtres, même à l’étage, lors de courtes absences
- Verrouiller les portes, ne pas seulement les claquer
- Ne jamais laisser une clé sous le paillasson, dans une boîte aux lettres ou dans un pot de fleurs : les cambrioleurs connaissent toutes ces cachettes

Les bons réflexes à adopter lorsque vous vous absentez
Ensuite, il est important d’adopter de bons réflexes lorsque vous laissez votre domicile vide pendant une période prolongée.
Tout d’abord, faites croire que vous êtes chez vous, même en votre absence. Les cambrioleurs ciblent en priorité les logements inoccupés. Quelques gestes simples peuvent suffire à semer le doute :
- Programmez l’allumage automatique de certaines lampes à la tombée de la nuit
- Confiez la relève de votre courrier à un voisin ou à un proche pour éviter qu’il ne s’accumule dans votre boîte aux lettres
- Évitez d’annoncer vos vacances ou vos déplacements sur les réseaux sociaux car ces informations sont parfois surveillées par des personnes mal intentionnées
Par ailleurs, un quartier vigilant est un quartier plus sûr. En cas d’absence, quelques échanges de bons procédés peuvent faire la différence :
- Prévenez vos voisins de confiance de vos absences prolongées afin qu’ils gardent un œil sur votre domicile
- Envisagez de participer à un réseau de voisins vigilants : l’effet dissuasif de la surveillance collective est réel
- Signalez tout comportement inhabituel ou suspect : les forces de l’ordre préfèrent un appel de trop à un appel trop tard

Le conseil ProtectHome : Lorsque vous prévoyez une absence prolongée (vacances, weekend…), vous pouvez également compter sur le dispositif Opération Tranquillité Vacances mis en place par la police et la gendarmerie afin de surveiller votre logement. Il vous suffit de vous inscrire en ligne ou directement dans un poste de police ou de gendarmerie pour prévenir de votre absence. |
Enfin, soyez discret sur vos signes extérieurs de richesse. La convoitise naît souvent de ce que l’on montre, même involontairement :
- Rangez vos véhicules haut de gamme à l’abri des regards, si possible dans un garage fermé
- Évitez de laisser traîner des cartons de matériel électronique ou d’objets de valeur en évidence à la poubelle
- Gardez vos rideaux ou voilages tirés pour ne pas exposer vos biens à la vue des passants, notamment les bijoux, ordinateurs ou objets de luxe
Adopter ces réflexes ne requiert ni technique particulière, ni investissement financier, ni installation d’éléments de sécurité : il s’agit simplement de « penser comme un cambrioleur » pour mieux anticiper ses choix. Être en sécurité ne dépend pas que de l’équipement, cela commence dès que vous sortez de chez vous… et même avant. Afin de tout savoir sur les essentiels anti cambriolage, consulter notre guide ici. Vous retrouverez tout ce qu'il faut savoir pour protéger tous vos accès.

Sources :
Institut des Hautes Études du Ministère de l'Intérieur (IHEMI) - Le cambriolage : données et analyse (2019)
Institut des Hautes Études du Ministère de l'Intérieur (IHEMI) - Plaquette synthétique – Cambriolage (2020)
Generali Assurance - Prévention et sécurité contre les cambriolages
Statista France - Nombre de cambriolages enregistrés par la police et la gendarmerie en France
Covéa – Observatoire de la sécurité des foyers - Chiffres clés du cambriolage en 2022
Ministère de l’Intérieur – Interstats - Insécurité et délinquance en 2023 – Bilan statistique
Service Public – France - Que faire en cas de cambriolage ?
Rapport d’enquête « Cadre de vie et sécurité » – 2019 : victimation, délinquance et sentiment d’insécurité – enquête nationale coordonnée par l’Insee, l’ONDRP et le SSMSI, réalisée en 2019
Le Figaro, d’après les données du ministère de l’Intérieur, relayé par Degrouptest – « Cambriolages : voici le top 10 des communes les plus touchées en 2024 »